le blogadoch2

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lundi 17 février 2014

Du cuivre et du cuivre, naissance de la petite sœur...

Laissez-moi vous présenter la sœur cadette de notre amie la tortue.
Elle est venue au monde dans une cuirasse de tôles de cuivre. Si j'avais disposé d'un chalumeau oxy-acétylénique, la méthode aurait été différente. Ne pouvant recourir à cet outil, j'ai décidé d'utiliser les étonnantes propriétés d'adhérence des colles cyano-acrylates.

Je commence par bâtir une tortue en terre glaise, qui me servira de gabarit. Pour éviter que les pattes ne s'écrasent sous le poids, j'ai rajouté un "pied" sous le ventre. Les pattes arrières étaient prévues repliées, mais pour simplifier, je finirai par les faire allongées comme les antérieures :




Je découpe des patrons en carton, puis je les reproduis en tôle de cuivre qui sera martelée sur une enclume creuse pour leur donner le galbe nécessaire : 




Les différentes pièces sont réunies par de petites liaisons internes, collées au cyano-acrylate.
J'ai fabriqué toutes sortes de "pinces" pour serrer les éléments pendant la prise :




Pour faire les pattes, j'ai acheté 2 tubes de cuivre manufacturés, vendus sous le nom de "chapeaux de gendarme" :



Pour imiter la partie terminale de la patte, je martelle le tube sur une barre ronde, afin qu'il s'évase un peu. Je le modifie à l'autre extrémité en pensant au futur collage :



La partie qui constitue le cou et la tête est issue d'un tube de cuivre de plus gros diamètre :




Les pattes seront facilement collées sur la partie inférieure de la carapace qui est naturellement plate :



Après avoir fermé l'arrière de la carapace avec la queue, on arrive à la fin. La sculpture restera brossée. Elle sera vernie : 



(Photos DCO)

Les différentes conditions d'éclairage donnent au métal des tons variés sur ces photos, qui ont été prises aussi bien à l'intérieur, que dehors, le matin ou le soir, et parfois à la lumière artificielle.

Je vous présenterai bientôt une "sculpture" très particulière...

Un smartphone trop chatouilleux...

Mon smartphone est trop sensible.
Le vôtre est sûrement fait pour ne pas réagir à la moindre caresse, mais mon Wiko, lui, saute sur le plus petit contact affectueux pour faire varier le volume de son son (ça sonne bien, son son...).
Ainsi, lorsque je le positionne horizontalement pour une photo en "paysage", mon gros pouce gauche a du mal à éviter d'appuyer sur les commandes de réglage du son.
C'est pourquoi, j'ai imaginé de les protéger par un petit pare-chocs qui déborde légèrement.



(Photos DCO)


Voici ma méthode :

- ouvrir l'appareil; 
- découper un petit morceau de blister d'un de vos derniers achats, en choisissant un bord avec un petit retour; 




- ajuster à la taille nécessaire; 
- en chauffant légèrement le petit morceau, on le rend malléable et apte à se plaquer contre le fond arrondi du boîtier; 
- il doit à peine déborder pour dépasser très légèrement le niveau des commandes; 





- le fixer avec un peu de ruban adhésif. 




- Refermer l'appareil et vérifier qu'il se clipse bien. 


Voilà! Vous pouvez maintenant manipuler l'appareil avec vos mains pleines de doigts,  sans crainte de couper involontairement la sonnerie comme cela m'est arrivé...