En guise de reprise d'activité, voici une petite blague que m'ont racontée mes Oiseaux favoris. Ils m'ont dit qu'ils la tenaient de mon ami Alain T., que je remercie chaudement (c'est la saison)...
À bientôt !
D.
En guise de reprise d'activité, voici une petite blague que m'ont racontée mes Oiseaux favoris. Ils m'ont dit qu'ils la tenaient de mon ami Alain T., que je remercie chaudement (c'est la saison)...
D.
Bonjour,
La tenue d'un blog est motivée par des décisions diverses, et chaque "blogger" a certainement de bonnes raisons pour ça.
Pour ma part, j'aime bien écrire, et faire connaître aux autres des données que je juge intéressantes. Le fait que je ne connais pas mes lecteurs et que je n'attends rien d'eux, est sans importance.
Depuis plusieurs mois, mes intérêts intellectuels se portent sur des matières pas vraiment faciles, et je ne pense pas qu'elles puissent faire l'objet de publication sur ce support. Ils tournent encore autour de la notion de Tradition universelle, cette doctrine très mal connue aujourd'hui dont j'ai déjà beaucoup parlé, qui fut l'origine de la pensée, de l'organisation de la société, de la civilisation, de la religion, des sciences traditionnelles, et j'en passe. L'homme* moderne n'en a même pas conscience et généralement est imperméable à l'appréhension de cette matière.
Mais si vous insistez, j'ai un texte sous la main, pour ceux qui ont une connaissance même légère en métaphysique.
Alors, peut-être à bientôt !
D.
*Je refuse de tomber dans la mode imbécile qui consiste à citer le genre féminin lorsque la notion concernée ne demande qu'un terme générique et ne concerne pas une notion de sexe. Sinon on finira par employer des formules de ce style : "Les habitants de la France sont des Français et des Françaises", ou "Les chevaux et les juments sont des équidés". Et pourquoi pas "Les Belges et les Belges vivent en Outre-Quiévrain".
La médecine chinoise antique et la Tradition
À la recherche du protocole médical légitime
Les plus curieux parmi mes lecteurs, qui s'intéressent à toutes sortes de sujets, seront peut-être attirés par la lecture de mon dernier livre sur la médecine chinoise antique*. Celle que l'on qualifie de "traditionnelle" sans, généralement trop accorder d'importance à cet adjectif. Or, négliger la connotation de ce mot, constitue déjà une partie de l'explication de la méconnaissance des particularités de cette science pluri-millénaire, dont seul le côté poético-exotique est généralement mis en avant par les auteurs et par les praticiens spécialisés.
Mon livre présente pour la première fois des aspects peu connus de cette science encore bien mystérieuse : le cadre idéal de sa mise en œuvre, sa façon d'agir, pourquoi elle est efficace et comment elle pourrait l'être encore plus...
Voici le texte de présentation que j'ai rédigé pour la revue MTC Mag.
De très nombreux ouvrages ont été consacrés à la médecine chinoise traditionnelle, mais aucun ne s'est étendu sur les conditions particulières de son origine, et sur les conséquences que cela imposait à son utilisation.
On sait que dans la médecine chinoise antique — qui est véritablement un corollaire de la Tradition primordiale — la maladie ne concerne pas seulement le soma, cette partie animale de l'être humain. Elle touche son côté subtil, immatériel, et a son origine dans la rupture de ses relations naturelles avec la nature. On parle bien sûr ici d'un individu à trois étages, pas encore amputé de son plan supérieur comme l'homme des humanistes, qui n'en considéraient que l'âme et le corps. Il s'agit d'un être complet, couvert par le Ciel et porté par le Sol, qui calque sa physiologie métaphysique sur celle du Monde manifesté, et qui reçoit de lui les énergies indispensables.
Dans toute notion traditionnelle, la métaphysique impose sa place, inévitablement. Pas facile à cerner, elle se laissera cependant domestiquer grâce à la loi d'analogie et grâce au symbolisme, dont les principaux médias chinois sont bien connus : le yin-yang et les Cinq Éléments.
Ainsi, en dehors de son rôle particulier dans l'Initiation spirituelle, la Tradition primordiale applique le contenu de ses Principes à la médecine chinoise antique. Il s'agit bien sûr des fameux grands Principes que l'on retrouvera souvent, sous une forme ou une autre, dans cette science médicale particulière.
Dans une civilisation traditionnelle, tous les actes étaient exécutés en résonance avec la dynamique de la Manifestation, et toutes les pensées conçues en adéquation avec l'Ordre du Monde.
Comme ce n'est plus le cas dans notre civilisation matérialiste et scientifique, qui ne comprend plus le langage de la Tradition, je propose de se rapprocher des critères qui ont présidé à la création de la médecine chinoise antique, et de les respecter lors du protocole de soin, en partant de l'idée que toutes les potentialités de cette science se révèleront alors, grâce à une identification réussie, dans une sorte de solidarité cosmique, favorisée par l'application d'une ergonomie métaphysique, dont je décris la nature.
Il faut pour cela que le praticien reprenne l'habit du Sage de la Chine proto-historique, et, le temps du soin, pense le Monde, pense le patient, pense la maladie, pense la thérapie, pense son propre statut cosmique, sous l'angle de la métaphysique, de l'analogie, et du symbolisme.
Dans une langue claire, l'ouvrage, logiquement construit, et progressivement étoffé, clarifie les données accumulées par l'histoire désordonnée de cette médecine, en évitant au lecteur-praticien certaines fausses routes, impasses ou déviations illégitimes, que l'on trouve parfois sous la plume des auteurs contemporains qui n'ont pas toujours compris l'incidence de la Tradition dans la science médicale chinoise, et qui, souvent, veulent expliquer celle-ci en termes scientifiques. On devine que cela est non seulement impossible, mais tout-à-fait vain, le savoir n'ayant rien à voir avec la connaissance bien abordée, qui elle — issue d'une réflexion constructive, n'est pas une simple régurgitation stérile de données acquises — tente de conduire l'impétrant sur le chemin de la transcendance, en replaçant la pratique de la médecine chinoise antique dans le milieu sacré duquel elle est issue.
Pour y parvenir, je propose d'aborder la médecine chinoise antique en nous rapprochant le plus possible de ses conditions d'utilisation originelles et donc légitimes — même au sein de notre Monde matérialiste.
Je résume les exigences du protocole par cet aphorisme :
En Tradition, l'action doit être conforme dans les détails, et cohérente dans le tout.
En effet, en se rapprochant de la réalisation d'un rite ancestral, le "praticien chinois" moderne, à la fois Connaissant, Conscient de son statut métaphysique et de son rôle de médiateur entre le Ciel et le Sol, et grâce enfin à la Cohérence de ses actes (Règle des Trois C), approchera la définition donnée par Jacques-André Lavier** :
Le médecin chinois est un thaumaturge : il remet le malade en contact avec le Ciel.
Cependant, le Ciel, au lieu de tomber sur la tête des hommes, comme le craignaient, dit-on, les Gaulois, s'en est plutôt éloigné, et il sera difficile de l'approcher, ou de faire avec.
Mais si le praticien sait où aller, pourquoi s'y rendre, et comment y parvenir, il ne devrait pas hésiter à passer outre les doutes raisonnables, et dans une action légitimement plus conforme aux critères de la Tradition, jouer son rôle de transmetteur d'énergies en reconstituant le mieux possible le protocole perdu du rite ancestral.
* Médecine chinoise antique et Tradition, chez l'auteur - 30 €… Commande par la rubrique "Commentaires" ci-dessous.
** Jacques-André Lavier est le restaurateur de la médecine chinoise antique, dont il a traduit en termes précis la nature, l'origine, et le fonctionnement particulier au sein de la Tradition primordiale.
Sortant d'un épisode assez contraignant d'écriture, je laisse mon clavier se reposer. Je vais simplement fouiller dans ma collection d'images bizarres, et je vous laisse jouir du spectacle...
*
Sans légende |
Voici un texte que je vais tâcher de garder en page d'accueil ...
*
J'aurais pu écrire aussi : quel est le but d'un blog? Ou bien encore : Pour quelles raisons créer un blog? Comme à l'examen, je me donne deux heures pour répondre…
merveilleuses pages… inutiles.
Bien après que Socrate, condamné à la ciguë, se mit à l'apprentissage de la flûte la veille de sa mort, d'autres ont clamé l'importance de l'inutile. Voyez plutôt :
— C'est bien plus beau lorsque c'est inutile ! (Edmond Rostand).
— Il n'y a rien d'inutile en nature ; non pas l'inutilité même. (Jean Rostand).
— Rien n'est plus utile que la recherche inutile. (Jean-Paul Sartre).
— L'inutile et le superflu sont plus indispensables à l'homme que le nécessaire. (René Barjavel).
— La littérature est parfaitement inutile : sa seule utilité est qu'elle aide à vivre. (Claude Roy).
Et n'oubliez pas le manifeste énergique de Nuccio Ordine : L'utilité de l'inutilité. (Les Belles Lettres).
Pour en terminer avec le sujet, je dois vous dire qu'il y a quelque temps, j'ai proposé à mes amis d'un forum consacré à la marque Alpine, une association virtuelle dont je suis le président à vie, et qui s'intitule Le Mouvement pour l'Indispensable Inutilité, dont le sigle s'écrit : Mii.
Sa création était inutile, mais...
Bonnes lectures,
D.C. O.
"Le monde est devenu fou !" Cette expression est entendue de plus en plus souvent à propos des événements météorologiques bizarres de plus en plus fréquents, mais aussi en ce qui concerne le comportement des habitants de la planète. J'allais dire "nos semblables", mais je me refuse de faire partie de cette espèce humaine qui ne sait plus quoi inventer pour aller à l'encontre de la normalité la plus élémentaire.
Inutile de s'attarder sur la folie des dirigeants des pays occidentaux qui confondent philanthropie et masochisme, en laissant ouvertes leurs frontières aux envahisseurs venus du Sud, et pire en les attirant par de scandaleuses allocations indues.
Dans le domaine plus restreint de la personnalité, ne voit-on pas ces comportements vestimentaires ahurissants, comme les pantalons volontairement déchirés, ou à la ceinture trop large qui tombent sur les fesses? Que dire des accessoires de vaches accrochés aux narines ou aux lèvres, des tatouages de portes de chiottes, des barbes de trois jours soigneusement entretenues...
Les petits enfants se voient maintenant abusivement consultés par des pervers de tout poil qui viennent s'informer de leur opinion à propos du sexe dont la nature les a dotés.
— Mon cher enfant, es-tu heureux d'être un garçon? N'as-tu jamais eu à l'idée de devenir une fille ?
De nos jours, d'ailleurs, le mot sexe ne se dit plus, et ses attributs qui permettaient de différencier un garçon d'une fille, n'ont plus aucune légitimité. On doit remplacer ces notions ringardes par le mot "genre", et abandonner son rôle d'éducateur, pour demander aux petits d'homme s'ils veulent apprendre à pisser debout ou accroupis.
La règle grammaticale du masculin pour parler d'une notion comportant des appartenances au masculin ou au féminin, n'existe bientôt plus, car cela crée une discrimination vis-à-vis des femmes les plus sottes. Il faut donc écrire :
— les Français et les Françaises sont les habitants de...
— les auteurs (-res) sont invités (-ées) à ...
Si cela continue, on sera bientôt contraints d'écrire :
— les chiens et les chiennes sont des mammifères...
Mais ce n'est pas tout nouveau, car cela avait en son temps conduit Coluche à haranguer la foule Bruxelloise à sa façon :
— Belges, Belges!...
Mais le domaine de la sexualité est celui qui réserve le plus de surprises. Sans entrer dans le détail, ce qui m'a récemment frappé, concerne l'importance que l'on accorde dans nos sociétés aux "transgenres". Ces malheureux qui — avec ou sans l'aide d'un environnement désaxé — veulent changer de sexe, exigent maintenant la considération générale, au lieu de cacher leur anormalité pathologique.
Les hommes devenus femmes sont autorisés à participer aux épreuves sportives avec les représentantes du beau sexe, pourtant handicapées par une masse musculaire inférieure à celle des (encore) fabricants de progestérone.
Les couples homosexuels masculins qui veulent devenir parents, louent un utérus qui va leur fabriquer un être sans bagage affectif, que la mère pondeuse leur livrera à domicile.
Parmi ces malades, certains individus de sexe mâle ont exprimé un désir exacerbé de porter un enfant, comme la nature le permet aux femmes, et bien sûr, de le mettre au monde.
Cette idée farfelue est arrivée aux oreilles de scientifiques, qui après réflexion, ont expliqué que théoriquement, c'est une chose possible. Voici comment les choses pourraient se passer, d'après un éminent personnage du monde de la science, qui l'expose avec humour dans son dernier livre*.
Il est possible de greffer un utérus, comme on le fait parfois chez des femmes qui en sont dépourvues à la naissance. Donc on ferait pareil chez un homme, et même, l'utérus pourrait déjà être déjà ensemencé. Cet organe serait greffé dans l'abdomen où quelques branches artérielles détournées l'alimenteraient. Sans oublier les prescriptions d'hormones femelles et de produits anti-rejet.
Une autre solution est possible, qui consisterait à insérer le greffon dans une des couches tissulaires qui entourent les testicules, où se trouve une membrane très favorable, l'albuginée. Avec les mêmes précautions que précédement.
Quoi qu'il en soit, nous explique le savant, il y aurait toujours des difficultés : dans la première éventualité, il faut penser à la nécessité d'une césarienne. Dans la seconde, il faut acheter une brouette.
*Merci monsieur Boris Cyrulnik, pour votre dernier ouvrage passionnant : "Des âmes et des saisons".