le blogadoch2

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dimanche 27 novembre 2016

Automobile : la fin des moteurs "réduits" ?

Je ne peux résister au plaisir de vous faire partager l'excellent article du bon Vincent Desmont, publié sur MotorLegend, sous le titre : "La fin du downsizing ?
Comprenez : va-t-on vers l'abandon des moteurs réduits (cylindrée réduite, moteurs à 3 cylindres, etc), qui semblent donner de bons résultats dans les domaines de la consommation et de la pollution?
Voyez vous-mêmes. La question se pose, à cause des futures obligations internationales sur les émissions à effet de serre...

Ecoutons Vincent Desmont :


Pendant de longues années, les constructeurs automobiles n’ont juré que par le downsizing. Quasiment toutes les marques, de Dacia à Ferrari, ont cédé aux sirènes de cette technologie, véritable martingale pour gagner à tous les coups aux tests d’homologation. Mais le downsizing commence à montrer ses limites, et la tendance au « toujours plus petit » va bientôt s’inverser… 
 
Un bicylindre dans certaines Fiat, un 1.0 EcoBoost sous le capot d’un monospace compact chez Ford, des 3 cylindres sur des BMW Série 3 : le downsizing s’est imposé depuis pas mal d’années chez tous les constructeurs. Les supersportives n’ont pas été épargnées. Ferrari a ainsi développé un V8 3.9 biturbo, tandis qu’AMG a du mettre au rebut son fabuleux V8 6.2 atmosphérique au profit d’un 4.0 biturbo. Même Aston Martin a récemment consenti (à reculons…) à « downsizer » son V12.

La raison d’un tel engouement ? La chasse au CO2, bien évidemment ! Longtemps resté l’alpha et l’oméga de la lutte anti-pollution (ou plutôt anti-réchauffement climatique), la lutte contre les émissions de gaz carbonique a poussé (presque) tous les constructeurs à adopter la même technique. Le principe est simple : on réduit la cylindrée des mécaniques, et on ajoute une injection directe et un turbo (ou, plus rarement, un compresseur). Cette configuration présente en théorie plusieurs avantages. D’abord, l’injection directe permet de doser finement le carburant, tout en permettant une combustion en mélange appauvri (stratifiée). Ensuite, la suralimentation apporte un couple important à bas régimes, ce qui évite de trop solliciter la mécanique dans les tours et permet de réduire le régime moyen du moteur (« downspeeding »). Enfin, la cylindrée inférieure permet généralement de réduire le nombre de chambres de combustion, entraînant une diminution des frictions.

Sur le papier, donc, le downsizing a tout bon. Encore plus sur le cycle d’homologation NEDC, en vigueur sous sa forme actuelle depuis 1997, caractérisé par une surreprésentation des phases à très bas régimes et par des accélérations léthargiques. Sur le banc, les moteurs « downsizés » sont totalement dans leur zone de confort. Dans la réalité… un peu moins ! Ce qui n’était jusqu’alors pas vraiment un problème. 

Sauf qu’un nouveau cycle d’homologation est prévu pour septembre 2017 ! Harmonisé au niveau mondial, ce cycle WLTP (pour Worldwide Harmonised Light-Duty Test Procedure) affiche non seulement un profil de vitesses et d’accélérations plus réaliste, mais aussi un test annexe sur route en conditions réelles, le RDE (Real Driving Emissions). Et dans ce test RDE, pas de banc à rouleaux, pas de température ou d’hygrométrie contrôlée : les voitures testées seront harnachées d’un système portatif de mesure des émissions (PMS) et jetées dans la « vraie » circulation, en ville, sur route et sur autoroute. Avec, forcément, des résultats moins bons qu’en laboratoire. D’ailleurs, les Autorités européennes ont laissé une marge de tolérance aux constructeurs : + 110% sur les NOx (oxydes d’azote), par exemple, puis + 50% à partir de 2020.

Mais, même avec cette marge de tolérance, les motoristes auront du mal à rester dans les clous. « Les techniques que l’on a utilisées pour réduire la cylindrée des moteurs ne nous permettront plus de répondre aux normes d’émissions » déclarait ainsi Alain Raposo, le patron de l’ingénierie moteurs chez Renault-Nissan, lors du Mondial de l’Auto. « Nous arrivons aux limites du downsizing. » 

 Selon certaines sources, les moteurs optimisés à mort pour le cycle NEDC perdent toute efficacité en conditions réelles, avec des diesels émettant 15 fois plus de NOx que la norme, tandis que les moteurs essence voient leur consommation s’envoler, tout comme leurs émissions de particules fines et de monoxyde de carbone !

Une vraie catastrophe, qui va pousser les constructeurs à faire machine arrière toute sur le downsizing. Particulièrement sur les plus petits moteurs : des blocs minuscules comme le 0.9 TCe Renault, le 0.9 TwinAir Fiat ou le 1.3 CDTI Opel sont condamnés à moyen terme, car ils font figure de (très) mauvais élèves sur le nouveau cycle d’homologation. À terme, tous les moteurs diesels de moins de 1,5 litre et les essence de moins de 1,2 litre pourraient purement et simplement disparaître des catalogues. 

Mais ne vous réjouissez pas trop vite : les gros V8 atmosphériques ne reviendront pas de sitôt ! Car s’il est contre-productif sur les moteurs de petite cylindrée, le downsizing reste pertinent sur des blocs plus gros. Selon toute vraisemblance, la Porsche 911 ne renouera donc pas avec le flat-6 atmosphérique (sauf modèles très spécifiques), et les AMG resteront durablement suralimentées. Par contre, ces modèles haut de gamme se prêtent bien à l’hybridation, qui deviendra monnaie courante sur les sportives.

Vincent Desmont - (MotorLegend)

mercredi 23 novembre 2016

Petite fantaisie littéraire où il est question de moto...


 Je vous ai déjà proposé un exemple de la prose poétique de mon ami Gérard, dit Salfepa*. Je suppose que certains d'entre vous, comme moi, aiment bien être surpris, ou même déroutés par un style inattendu, c'est pourquoi je vous offre aujourd'hui ce récit jubilatoire d'une fausse-sortie à moto. Une moto et son pilote aussi étranges que le langage du rédacteur...
 *ici : 



“Temps superbe, propice à une balade avec un pote et sa moto teutonne qui n’avait pas vu le jour depuis trop longtemps, le pote non plus d’ailleurs.

Il a une méconnaissance magnifique de la moto, de ses besoins, conduit à moitié bien, mais semble jouer d’une chance qui toujours le ramène à la maison. Il roule très peu et je pense que ça doit bien faire trois ou quatre ans que sa meule n’avait pas pris l’air.

Il bénéficie de l’aide précieuse d’une descente conséquente de plus de trois kilomètres devant chez lui qui lui permet de s’abstenir de toute pensée triviale telle que des problèmes de batterie, d’autant, qu’une fois démarré, il n’éteint jamais son moteur jusqu’à avoir réintégré ses pénates. Chacun de ses véhicules a toujours accepté de démarrer avant le pied de la route. J’avais bien suggéré que nous changions l’essence avant de nous jeter dans le vide, mais il m’a regardé avec l’air de croire que je doutais, ce qui était bien le cas. Lui ne connaît pas le doute et ça semble être payant. Il a juste fait le plein avec un liquide bizarre dont nous n’étions pas très surs de la provenance, mais comme il était écrit essence sur le bidon, il y est allé franco.

Il m’a quand même concédé de remettre un peu d’air frais dans ses pneus qui en manquaient autant que les poumons d’un asthmatique qui aurait décidé de griller une clope au sommet de l’Himalaya.

Nous commençons la descente et je le suis, désireux à l’avance d’assister au réveil de la madone. Ça crache, ça pète, puis, ça commence à fumer à gauche, signe d’une bonne nouvelle puisque la moitié du moulin semble être en mesure de produire quelque chose, et, que, pour avoir déjà vu rouler le monstre, c’est quand il ne fume pas qu’il faut s’inquiéter. Ça saccade, et commence à crachoter à droite, jusqu’au réveil bruyant de cette seconde moitié dont l’échappement ne doit probablement encore sa présence qu’à l’habitude qu’il a d’être là.

Je me place à côté et ne peux que profiter éberlué de son absence totale de satisfaction puisque, dans son esprit, il est impossible qu’il en soit autrement, il n’a même pas imaginé que sa moto puisse ne pas démarrer. J’adore ce mec avec lequel je partage un goût immodéré pour les débats de toute nature, qu’ils soient utiles ou pas d’ailleurs, et qui me surprend toujours par cette conception magistrale de la vie où il est hors de question de s’encombrer de problème matériel.

Seulement, la Germaine a décidé de fuiter comme un vieux lave-vaisselle. Comme je le suivais, j’aurais pu refaire son niveau d’huile en tordant la jambe gauche de mon pantalon et son niveau d’essence en tordant la manche droite de ma veste. 
— Tu tires trop, lui ai-je dit, profitant d’un arrêt à un stop, ta teutonne tente honteusement de téter toute ta tisane.

Il est bon de s’entendre sur le « tu tires trop », celui-ci n’ayant pour but, outre celui de rajouter des T dans ma phrase, que de créer un sursaut de fierté quant aux performances de sa belle qui permettrait peut être qu’il accepte qu’elle défaille, car, en fait de tirer, nous nous sommes fait gratter par tous les jeunes en mob et avons peiné à dépasser un troupeau de cyclotouristes bedonnants. La stratégie semble payante et nous voici à l’arrêt sur un parking.

Ma pensée s’échappe à me demander si cette moto n’est pas plus rapide aux ralentis sur sa béquille, tant les vibrations l’emmènent. J’ai d’ailleurs mis ralenti au pluriel car il parait bien qu’elle en a plusieurs, à la fois au regard des régimes différents vers lesquels elle saute allègrement d’une seconde à l’autre, mais aussi de cette tendance surprenante que chaque cylindre a de paraitre mener une vie indépendante de son congénère. Ce n’est pas un twin, c’est un bi-mono. Faudrait lui mettre une chaine, pas pour éviter qu'on la vole, mais pour éviter qu'elle ne se barre toute seule.

Visiblement, tout ce qui est sensé contenir de l’huile en perd, de la fourche au cardan. Je glisse à mon pote de bien regarder, ce qui lui permettra de deviner où il est normalement utile qu’il s’en trouve, mais, ça ne semble pas le toucher car il me glisse que ce qui l’étonne, c’est que, finalement, ça soit les rétroviseurs les dernières pièces semblant en état sur cette moto, pourtant issue d’un peuple qui a plus souvent avancé qu’il n’a reculé. Je lui suggère que, peut être, les rétroviseurs ne s’usent que quand on s’en sert et cette réflexion le satisfait au point que nous pouvons revenir à nos moutons.

Mon pote décide de rejoindre la maison sans autre forme de procès, s’offusque que je suggère de vérifier au moins le niveau d’huile moteur, arguant qu’ils en mettent toujours trop, donc qu’il doit en rester assez. Ben, c’est possible, lui dis-je, mais c’était il y a longtemps.

En le suivant au retour, décalé pour ne pas rouler dans le gras, je me dis que Don Quichotte sur sa Rossinante, ça devait ressembler à ça.

Etonnante machine, qui l’a ramené une fois de plus à la maison, comme un vieux cheval fidèle ramenant le facteur le jour de la tournée où il portait les pensions des vieux, et qui a l’air prête à se contenter du peu qu’il lui donne.

Une fois posé à table devant un coup, il est sorti de ses songes pour me dire que « ça fait du bien un tour en moto, on devrait faire ça plus souvent ». Le pire, c’est qu’il a raison, je me suis en définitive bien amusé, le tout étant de ne pas lier le plaisir au nombre de kilomètres parcourus“. 


Merci à Salfepa.

mardi 22 novembre 2016

Comment c'est fait? (Supprimé)

Pour des raisons qui me sont personnelles, j'ai supprimé cet article, centré sur la fabrication d'une aiguille traditionnelle d'acupuncture.
Les personnes qui se sentiraient frustrées peuvent prendre contact avec moi en utilisant le moyen de commentaire, ci-dessous.
D.

lundi 21 novembre 2016

Je suis fatigué...


Un texte anonyme plein de bon sens, que je publie volontiers. Il fut lancé sur le net, il y a quelques mois, et résume la rancœur de la plupart des citoyens français d'aujourd'hui, devant la perte de nos "valeurs". Ce vocable, utilisé à tort et à travers, désignant pour moi tout ce que nous considérons comme venant de notre culture profonde, de notre histoire, de notre civilisation.

Je suis fatigué. J'ai 70 ans. J'ai travaillé à l'école, réussi ma carrière sans l'aide de mes parents. Fils d'ouvriers, je n'en ai pas honte ! Mais je m'aperçois que tout va de travers de plus en plus chaque jour.

Les semaines de travail étaient longues sans 35 heures, ni RTT. C'était comme ça ! On ne s'en plaignait pas vraiment. Je n'ai pas hérité de biens substantiels. Ma position professionnelle et sociale ne m'a pas été donnée non plus. J'ai travaillé pour ça.

Et au soir de ma vie, je suis fatigué.
Je suis fatigué de m'entendre dire que je dois partager ce que j'ai, avec des gens qui n'ont pas mon honnêteté. Fatigué de constater qu'en permanence nos gouvernements, de quelque bord qu'ils soient, me prennent de l'argent pour donner à des gens trop paresseux pour travailler. Bien sûr, je veux bien aider ceux que le sort a brutalement frappés : chômage, maladie grave. Mais ce n'est pas le cas de la majorité des personnes concernées.

Je suis fatigué de m'entendre rappeler combien la France va mal, par la faute bien sûr de la droite, mais aussi des socialistes (ou apparentés) millionnaires comme Mrs Fabius, Strauss- Kahn (avant la chute), Noah, Berger, de Mmes Bouquet, Balasko, etc...

Fatigué de recevoir des leçons des mêmes, qui appellent de leurs voix une France ouverte à tous, alors que tant d'entre eux résident à l'étranger pour ne pas payer leurs impôts en France. Dans 20 ans ou 30 ans, si on continue à les suivre comme on le fait déjà, nous aurons l'économie d'un pays sous développé, la liberté de la presse en Chine, la violence du Mexique et l'intolérance de l'Iran.

Je suis fatigué du comportement hégémonique des Syndicats qui ne représentent pas grand monde, mais n'hésitent pas à paralyser tout le pays pour satisfaire des intérêts purement corporatistes, pour beaucoup hors du temps, sans aucun souci du bien de la collectivité.

Je suis fatigué que notre tolérance vis à vis des autres cultures nous amène à considérer comme normal que l'Arabie Saoudite finance chez nous des mosquées où l'on prêche la haine de l'Occident, avec les subsides qu'elle tire du pétrole alors qu'elle proscrit sur son sol la construction d'églises et synagogues.

Je suis fatigué d'entendre à longueur de temps que je dois diminuer mes émissions de CO2, parce que c'est « bon pour la planète », alors que la Chine inaugure deux ou trois centrales thermiques par semaine.

Je suis fatigué de m'entendre dire que notre tradition d'asile nous oblige à accepter tous les miséreux de la planète, à payer pour eux, même quand ils sont clandestins ou n'ont jamais travaillé ni cotisé un centime chez nous, et je suis encore plus fatigué de constater que nos personnages politiques, de droite comme de gauche, trouvent apparemment ça très bien puisqu'ils ne font rien pour y remédier quand ils sont au pouvoir, ou approuvent quand ils sont dans l'opposition.

Je suis fatigué des Français je crois ! Prétentieux, donneurs de leçons, égoïstes, assez lâches et finalement pas sérieux.

Fatigué de devoir payer des impôts fonciers largement augmentés, alors qu'on s'est privé pour payer notre maison et maintenant payer un loyer à l'état !

Je suis heureux d'avoir bientôt 70 ans. Je ne verrai pas le Monde que nous préparons consciencieusement par veulerie. Mais je plains sincèrement mes descendants.

Un grand-père indigné.




dimanche 6 novembre 2016

Mais qu’est-ce qu’un photophone ?


 Photophone ou photophone ?
Je viens d’apprendre qu’il y a aujourd’hui une tendance de débaptiser le téléphone portable de son nom anglophone smartphone, pour l’affubler d’un nouveau nom : le photophone.

Il est vrai que le mot smartphone, pour téléphone intelligent, n’est pas très académique, et fait plus allusion à une intention commerciale qu’à une caractérisation physique de l’appareil.
Par contre, on devine que l’association du mot photo au suffixe phone décrit un appareil qui peut prendre des clichés et émettre des sons.

Historique
Cependant, l’histoire de la science nous apprend que c’est Graham Bell, l’inventeur du téléphone, qui utilisa le premier ce mot, en 1878, pour décrire l’appareil qu’il venait d’inventer. Un appareil qui transmettait des sons sans fil, un téléphone optique en quelque sorte. 

Voici des documents d’époque, proposés entre autres par Wikipedia.

 
Emetteur à gauche, récepteur à droite (plan schématique tiré d’un brevet de Bell).
 

 
"Le photophone de Bell faisait vibrer un rayon de soleil. Le receveur transformait les variations d'intensité lumineuse en sons..."

Graham Bell était très fier de cette invention car elle se passait de fils. Mais il dû la laisser de côté pour se consacrer pleinement à la mise au point du téléphone classique que nous connaissons, bien plus efficace.
En effet les premières liaisons par photophone ne dépassèrent pas 200 mètres. Mais le principe du sans fil était exaltant en lui-même, et son inventeur considérait cette trouvaille comme bien plus géniale que le téléphone par fil.



Emetteur

Dans les années qui suivirent de nombreux scientifiques se lancèrent dans des recherches complémentaires sur ce mode de transmission, comme A. Breguet, A. Weinhold, Sir William H Preece, S. Bidwell, la Compagnie Marconi, etc.
Un chercheur allemand, Ruhmen, avait même amélioré l’appareil de Bell, au point d’en équiper les navires de guerre de son pays. 


Principe de fonctionnement
La communication utilise l’optique pour transmettre des sons à distance : la voix fait vibrer un miroir qui est éclairé par une source violente. La lumière réfléchie se trouve “modulée“ par les vibrations. Il suffit de la réceptionner sur un cristal de sélénium, par exemple, et d’en déceler les vibrations avec un écouteur.
On sait que le sélénium voit sa résistance électrique varier selon l’intensité de la lumière qu’il reçoit. Il ne reste plus donc qu’à mesurer ces variations, qui sont les mêmes que celles qu’avait subies le miroir, les amplifier pour les rendre audibles.

Ce montage est fort simple, et aujourd’hui, il est possible à chacun de se lancer dans l’expérience sans trop de difficulté, car pour la partie optique, nous disposons de ces émetteurs laser pas plus grands qu’un stylo, dont la lumière est perceptible à grande distance. Pour la réception, nous pouvons encore augmenter le faisceau optique à l’aide d’une lunette astronomique ou même d’une simple paire de jumelles. Le signal sera ensuite traité par un amplificateur classique.

Un de mes amis, auteur par ailleurs de nombreuses inventions, a réalisé une liaison tout à fait audible sur une dizaine de kilomètres. Voici d’ailleurs, de sa main, le schéma explicatif de son installation, basique mais efficace : 


Dessin J.-F. L.

Faites-nous part de votre record de distance !