le blogadoch2

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mardi 29 mars 2016

Les furtifs...

Mais d'où viennent-ils vraiment?*

Depuis la nuit des temps, le bruit court que des personnages viennent du ciel nous rendre visite. La croyance, la mythologie, ou même les religions — qui toutes, accordent au ciel des qualités supérieures, et le considèrent comme le lieu de l'Essence, par opposition au sol sans mystère et tristement matériel — citent, sous couvert de métaphores, l'arrivée de messagers célestes, parfois bizarres, mais toujours puissants, ou sacrés.

La presse contemporaine, de son côté, fait régulièrement état, d'apparitions d'objets volants, en provenance apparente d'autres Mondes que le nôtre. Ce qui divise la population entre ceux qui "y croient", et les pragmatiques purs et durs, qui bien sûr, "n'y croient pas". Ces derniers, bien que, la plupart du temps suffisamment cultivés, bornent leur compréhension du Monde aux limites de la science : ce qu'elle ne peut expliquer, n'existe pas pour eux.
On peut contester une position aussi réductrice, lorsqu'on sait que la science est bâtie en grande partie sur des hypothèses pas toujours confirmées par les faits, et qui se voient régulièrement révisées, ou même niées, au bénéfice de nouvelles conceptions acquises de façon incrémentale....


Bijou pré-colombien en or représentant une sorte d'aéronef
 
Pour l'Église, le Créateur lui-même ne pouvait venir que du Ciel avec un grand C, de ce lieu noble, prestigieux et mystérieux. C'est tout au moins ce que laisse entendre la Bible, avec ses mots de l'époque. Mais une lecture attentive montre qu'ici, c'est l'existence même de la métaphore qui est douteuse. Le récit n'est peut-être pas aussi symbolique qu'on veut bien le croire. La répétition des scènes où le Créateur est vu "descendant des nues" laisse à penser que les faits se sont peut-être vraiment passés de cette façon, bien matérielle en somme.
 
Ainsi, Roger Vigneron** dans une lecture objective de la Bible, cite par exemple des passages de l'Exode, à propos des entrevues de Moïse avec  Elohim —  celui que nous appelons Dieu — des passages contenant de bien curieuses informations. Jugez-en :

“Voici que, moi, (c'est Elohim qui parle à Moïse) je viens vers toi, dans l'épaisseur de la nuée...“ 
 et plus loin :
 " ... au troisième jour, Iahvé (autre nom attribué à Elohim) descendra (sous-entendu “du ciel“), aux yeux de tout le peuple, sur le mont Sinaï " (Exode XIX - 9 et 10). 

Dans la Genèse :
"… l'esprit d'Elohim planait au-dessus des eaux ".  

"... une échelle était dressée par terre, sa tête touchant aux cieux, et voici que des Anges d'Elohim montaient et descendaient sur elle " (Genèse XXVIII - 12, Dhorme).

Dans la Bible, il y a de nombreux autres récits de descentes glorieuses, depuis le ciel vers le sol des humains. Comme l'arrivée sous les yeux d'Ezechiel, de mystérieux "anges" ailés, sortis d'une machine qui émettait une forte lumière.

Voici le commentaire de Roger Vigneron sur ces récits de phénomènes en rapport avec de supposés engins matériels :
“On admet généralement que le sacré est ce qui transcende l'humain, et que la sainteté est la souveraine perfection. Et si le sacré, la sainteté n'étaient que des " propriétés " dans le sens de  “qualités propres" ? Des propriétés qui s'avèrent particulièrement agressives pour l'homme, lorsque celui-ci est confronté directement à Elohim ou à sa machinerie...
Le terme "artefact" et surtout celui de "machinerie" vous choquent-ils ? C'est compréhensible, parce qu'ils associent un " ensemble fonctionnel physique et non naturel à une "divinité" que la tradition spiritualiste préfère immatérielle. La machinerie-artefact que la Bible décrit est vraiment très étonnante. Elle n'a pas d'équivalent sur Terre. A ce titre, sous réserve d'un inventaire auquel nous nous emploierons, elle peut être qualifiée de "surnaturelle" dans le sens de "supra" ou "extra" terrestre, mais non dans celui d'immatérialité".

 
Depuis les rédactions de la Bible, des siècles ont passé, au cours desquels de nombreuses allusions à des voyageurs venus de l'espace sont faites dans différents écrits et légendes. Dès 1813 déjà, on a la trace d'un témoignage écrit détaillé à propos d'un objet lumineux aperçu en Virginie très précisément décrit, et communiqué au président Jefferson.
Il y eut ensuite, dans les années 40, l'affaire de l'accident de soucoupe volante à Roswell aux États-Unis, maintes fois dégonflée par les pouvoirs publics, mais toujours vivace. La rumeur tenace laisse entendre que des passagers non-humains auraient été capturés et conduits manu militari à la fameuse base militaire ultra-secrète proche du crash.


La littérature d'aujourd'hui comporte de très nombreux livres, de qualité fort variable, consacrés à ces phénomènes.
Les témoignages se sont multipliés dans tous les pays. Ils concernent souvent les mêmes incidents, qui sont vus en même temps par des centaines ou des milliers de témoins (Belgique 1989 et suivantes, France 1990, Phoenix, Arizona, 1997 et 2015), et sont parfois tellement étonnants qu'ils sont bien difficiles à admettre.
Alors, ils sont classés officiellement dans la catégorie des "phénomènes inconnus", non explicables par la science terrestre.

Aujourd'hui, il est à peu près certain que dans le Monde entier, l'origine extra-terrestre du phénomène est connue (et reconnue) par les autorités qui avaient jusqu'ici jugé bon de la nier, de crainte de créer des mouvements de panique, ou, pour le moins, des sentiments d'inquiétude devant une technologie si avancée. 
Les moyens de communication hypertrophiés actuels, mis à la disposition du public, ainsi que l'évolution des mentalités, amènent les différents pays concernés à laisser filtrer petit-à-petit des informations importantes, cachées jusque là.
L'attitude généralement admise, est que la préparation des habitants de la Terre à la confirmation, ou l'annonce officielle, d'une telle réalité doit se faire progressivement, car elle est difficilement compatible avec le sentiment que nous avons de la vie ordinaire habituelle.

Sur les écrans de télévision, nombreuses sont les émissions consacrées à ces sujets, qui se basent maintenant sur une documentation officielle, déclassifiée en grande partie, et indiscutable. En outre, les personnes qui s'étaient engagées, il y a un demi-siècle ou plus, à garder le secret sur leurs fonctions et les contacts qu'elles avaient avec des êtres venus d'ailleurs, se trouvent libérées par la fin de la période de leur engagement à la discrétion.

Sur le net, le site YouTube regorge de vidéos sur le sujet. Parmi quelques fariboles et autres montages photographiques, on trouve aussi des images tout bonnement extra-ordinaires.
Je vous en conseille la lecture, une lecture au cours de laquelle il vous faudra garder votre esprit critique. Mais si possible, ne le faites pas avant votre sommeil, qui risquerait d'être quelque peu troublé par ce que vous aurez découvert. Il faudra parfois bien vous accrocher à votre fauteuil...

Mais avant tout, écoutez ce que dit à ce sujet l'astronaute Edgar Mitchell, avec beaucoup de retenue, sur ce site.

Voici une rediffusion d'une émission de télévision de 2009, intéressante à plus d'un titre.
Pour faciliter vos premières recherches, je vous propose quelques liens où vous pourrez trouver les surprenants portraits animés de cousins pas tellement éloignés de E.T., ce petit être au long doigt, qui voulait téléphoner à la maison.

- Par exemple, ici, un film en caméra cachée, datant des années 40 ! D'étonnants personnages pensifs, habillés de noir jusqu'au cou, dont on voit les paupières cligner.
- Ou encore , des êtres très différents, bien plus effrayants (Note : cette vidéo semble supprimée. Elle montrait de petits êtres nus, filmés à l'infra-rouge, ressemblant à celui-ci , pris dans un piège pour animaux au Mexique).

Lorsqu'elle sera ouverte sur votre écran, la page du web alignera à droite une longue liste de vidéos en rapport avec ce thème : vous n'aurez que l'embarras du choix, et la tentation de passer une nuit blanche à rattraper le temps qu'on vous a fait perdre en vous anesthésiant, depuis des décennies, avec des histoires de ballons-sondes et de foudre en boule.
Mais je le répète, tout n'est pas bon à prendre : les pépites sont parfois cachées au détour d'un remplissage sans valeur. Faites-vous votre propre opinion parmi les nombreuses balivernes surajoutées à d'extraordinaires documents qui étaient ultra-secrets, et qui sont maintenant déclassifiés.

Bonne chasse à l'information. Elle est ouverte, officiellement. 

 
*La question : "Pourquoi viennent-ils?" est subsidiaire, mais indissociable de la première...
** Roger Vigneron, après avoir décortiqué 14 versions de la Bible, a écrit sous le titre “Elohim“, une remarquable analyse des textes originels, et en relève les nombreuses incohérences. Les sujets d'étonnement, comme ceux qui semblent concerner des aéronefs, ne manquent pas.  

 

mercredi 9 mars 2016

Que la lumière soit...


 
"La civilisation nous donne des lumières plutôt que des vertus"
(Henri Becque).

 
Depuis leur invention, jusqu’à nos jours, l’éclairage des automobiles a évolué de la même façon que le reste de la technologie.  Mais dernièrement, on a pu remarquer que les projecteurs ne se contentaient pas de leur fonction de base : ils deviennent des éléments esthétiques, grâce au progrès...
 
Au cours du siècle passé on est passé de l’éclairage à acétylène à l’électricité, avec bonheur. Les classiques “ampoules“ à vis ou à ergots, que les spécialistes appellent d’ailleurs “lampes“, sont en voie de disparition. Malgré les progrès qu’elles ont connu sous la forme “halogène“, où le filament brillait encore plus dans un milieu contenant de l'iode ou du brome, car il supportait une intensité plus forte sans être détruit.
On note que les leds (pour light-emiting diode, ou diode émettant de la lumière, dites plus élégament diode électro-luminescentes), les remplacent aujourd’hui de plus en plus souvent. Elles éclairent mieux, occupent moins de volume, et surtout consomment moins d’énergie.
Certaines voitures — comme la Mercèdes classe S — sont maintenant entièrement équipées de leds.
Comme on le sait, sur une automobile, l’énergie électrique est fournie par l’alternateur. Et plus on lui demande de produire, plus il consommera de carburant.
De là, la grimace de certains lorsque en 2008, l’Union Européenne rendit obligatoire l’éclairage de jour.
— C’est encore un coup du lobby du pétrole !... disaient-ils.

Les leds, minuscules, sobres, sont appréciées aussi par les designers qui, à force de guirlandes et de moustaches lumineuses, marquent leurs dernières productions, y compris parfois les modèles de base.
Mais il n’est pas certain que ces décorations faites de colliers de lumières brillantes et punctiformes soient toujours du meilleur goût.

Cependant, le progrès technologique continue, au point que certains constructeurs “haut de gamme“, proposent maintenant en option hors de prix, des éclairages au laser !



Les différentes couches constituant un OLED
(Vincent Desmonts - Motorlegend)
Mais ce n'est pas fini, voici que dans la catégorie des leds, on fabrique maintenant des OLED (organic light-emiting diodes), qui se présentent sous forme d’une surface elle-même luminescente et souple, d’une épaisseur inférieure au millimètre.

Qui sait ce que les ingénieurs et les designers nous concocteront à partir de ce nouveau matériau…




Remerciements, pour ses remarquables articles à Vincent Desmonts : L’éclairage au cœur du design automobile, Motorlegend – 8 février 2016.

mardi 8 mars 2016

Sédentaire, ou nomade?

      Allez, un peu de sérieux, pour faire travailler nos neurones...


Les Principes à l'origine de la Tradition primordiale ont servi de référence pour créer dans la plupart des civilisations, des sous-traditions, et des religions. La tradition chinoise, totalement oubliée dans son pays, est mieux connue par l'Occident. C'est elle qui va guider notre réflexion d'aujourd'hui.
     Rappelons que les grands Principes ne sont pas des constructions de la pensée, mais le résultat de constats objectifs, comme celui qui montre un Ciel subtil, dominateur et émetteur, au-dessus d'un Sol matériel, récepteur, et soumis à l'Homme. Nous n'insisterons pas sur ce sujet.

     Dans toutes les civilisations, les hommes peuvent être répartis selon deux grands groupes, les sédentaires et les nomades.
     Après s'être livré à l'examen approfondi du Monde qui l'entoure, l'homme primordial cherche sa place sous le Ciel qui le domine, et sur le Sol qui s'offre à lui. Il sera généralement un agriculteur, donc un sédentaire. Il dépend de références spatiales : les siennes sont constituées par les limites et l'orientation de son champ et de sa maison, éléments stables et solides, basés sur le carré — ou tout au moins l'angle droit —, éléments qualifiés par leur direction cardinale, qui varie lorsque l'homme se déplace. C'est pourquoi l'on peut dire par extension, que l'Homme qualifie l'Espace.
     Le carré, l'angle droit, sont des éléments légitimes et obligés du Sol, de l'Espace. Comme le sont le cercle et le compas pour le Ciel et pour le Temps.
     Le sédentaire règle ses activités sur le rythme solaire, duquel dépendent en particulier ses tâches de cultivateur. Chaque matin, l'apparition de l'astre diurne fait renaître la vie, chaque soir, sa disparition derrière l'horizon décide du repos de tous. La succession des jours et des nuits se perpétue dans le rythme saisonnier. Au fil des saisons, apparaîtront dans son jardin les jeunes pousses, puis les fruits, qui, au moment où le Soleil est le plus puissant, s'alourdiront en faisant ployer la tige qui les porte. Viendra le moment de la récolte, puis le Soleil montera moins haut dans le firmament à l'heure de midi. La saison la plus froide ne laissera voir qu'un Soleil faible et bas sur l'horizon, incitant chacun à économiser son énergie.
     Dans une démarche complémentaire, c'est encore le Soleil, dont il étudiera la position à midi, jour après jour, qui lui permettra d'établir son calendrier annuel, et de suivre un programme régulier, serein, sans surprise, dans un monde complet.

     Par rapport au paysan, l'homme nomade s'éloigne des critères les plus traditionnels. Il n'a le plus souvent en guise d'habitation qu'une tente ronde, fragile et provisoire. Il ne se fixe pas dans l'espace non habité qu'il fréquente. Il ne possède pas de terre, ne cultive pas. Il se déplace beaucoup, en fonction de ses besoins conjoncturels, en se guidant sur l'Étoile polaire qui lui est familière. Ses références sont plutôt temporelles, car il manque de repères spatiaux. D'ailleurs, il évaluera même ses trajets en mode temporel, plutôt qu'en unités de distance spatiale. Il dira par exemple :
Tel endroit est à trois jours de marche...
     Ce n'est pas le Soleil qu'il connaît le mieux, mais plutôt la Lune, qu'il examine chaque nuit, lorsqu'il veille sur ses animaux menacés par les incursions des bêtes sauvages ou par les voleurs. Parce qu'il ne connaît bien que le ciel nocturne, il établira un calendrier lunaire, fait de 12 mois.
     En Chine, il sera à l'origine des horoscopes, dans lesquels il cherchera une réponse à ses inquiétudes conjoncturelles.

     Dans l'optique traditionnelle, la prééminence relative du sédentaire sur le nomade peut s'expliquer par leurs positions respectives vis-à-vis des deux paramètres que constituent l'espace et le temps. L'espace, selon la Tradition, est "apparu" d'abord, et répond au nombre 5. Puis est venu le temps, symbolisé par le 6. On peut concevoir qu'il y eut d'abord l'espace, puis que cet espace a "duré ". 
     Comme nous l'affirmions plus haut, le sédentaire respectueux de l'espace, est donc, par sa situation métaphysique, le plus proche de la tradition primordiale, elle-même directement issue du 1, symbole de l'unité principielle. Les activités les plus traditionnelles semblent bien trouver leur origine dans le peuple des cultivateurs sédentaires. 

     Mais ces deux modes de vie sont cependant complémentaires et participent à la conception globale de l'homme entre Ciel et Sol, basée sur le Juste Milieu, position intellectuelle favorite des Chinois qui "se définissaient eux-mêmes comme un peuple stable et hiérarchisé, environné d'êtres inorganisés plus ou moins indéterminés : les barbares"*.
     Et si nous voulons schématiser ce qui précède, l'analogie, et son outil le symbolisme, nous autorisent à représenter le sédentaire et ses fonctions par un triangle (ou un cône) posé sur sa base. C'est une image de stabilité indubitable, comme l'est la vie du paysan :



     Par contre, ce qui imagera le mieux le nomade, agité et furtif, ne pourra être qu'un triangle (ou un cône) posé sur sa pointe. Ce qui donne bien l'impression d'une grande instabilité. Pour rester "droit", le nomade est donc obligé de bouger. Et c'est ce qu'il fait, ne serait-ce que pour trouver de l'herbe nouvelle pour ses troupeaux — comme le fait la toupie sur sa pointe, qui tourne pour ne pas tomber.


 

     Dans une synthèse de notre discours, apparaît une conclusion plus métaphysique que sociologique : c'est la notion de l'homme entier, de l'homme qui, par exemple, habite une maison carrée, mais qui voyage lorsqu'il le doit, ou encore du nomade stabilisé lors d'une halte entre deux errances.
     Il n'est donc pas interdit d'imaginer les deux triangles superposés pour montrer que les tendances sédentaire et nomade peuvent coexister légitimement chez l'homme. 


 

     Le résultat est une étoile à 6 branches, que, dans le présent discours, on peut considérer comme l'image symbolique de l'Homme complet selon Salomon.


*Jacques-André Lavier. C'est de lui que je tiens cette petite histoire de l'Homme...