Retournons au jardin nous ébahir devant ces chefs-d'œuvres que sont les toiles d'araignées.
Tout le monde en a vu, il y en a même dans les maisons. On a parfois la chance de tomber sur une épeire en train de fabriquer sa toile, et c'est l'occasion de s'émerveiller de l'adresse et du coup d'œil déployés par l'insecte pour déposer son fil en spirale régulière, de voir sa patte arrière saisir le fil issu de sa glande, et aller le coller sur un des rayons de la toile. Et recommencer, indéfiniment...
Cette fois, j'arrive après coup pour découvrir un type de toile d'araignée que je n'avais encore jamais vu.
Imaginez une nappe très ténue aux mailles si serrées qu'elle fait penser à de la gaze ou même de la tarlatane. Les cases délimitées par le croisement du fil ont moins d'un millimètre carré. Et le montage est si parfait que l'on y trouve des plages qui semblent faites à la règle.
Généralement cette toile est construite non pas sur un seul plan comme on le voit partout, mais plutôt avec la forme d'une nacelle. Cette dernière est suspendue entre les rameaux voisins par des centaines de fils rectilignes orientés dans toutes les directions de l'espace. Dans le soleil, ces petits fils semblent flotter dans l'espace, et occupent un volume
beaucoup plus important que la toile elle-même.
Voyez plutôt, sur un cycas :
En s'approchant :
Et encore (sur un juniperus) :
et en grossissant :
Il ne me reste plus qu'à découvrir l'artiste qui a fait ça...
(Photos DCO).
Quelques jours plus tard, je parviens à surprendre la tisserande : c'est une petite araignée grise qui doit atteindre 12 ou 13 mm. Elle a de très longues pattes (ou antennes) dirigées vers l'avant, et sa posture d'attente est étonnante. Elle se recroqueville sur elle-même et ressemble alors à un débris quelconque, de forme irrégulière.
Dans les petites toiles de 3 ou 4 cm de diamètre, l'araignée est à l'échelle, et ne fait que 2 ou 3 millimètres hors tout...
Voici une photo parmi la dizaine que j'ai tentées. Elle est floue parce que l'APN focuse toujours sur autre chose que l'araignée elle-même!
Tout le monde en a vu, il y en a même dans les maisons. On a parfois la chance de tomber sur une épeire en train de fabriquer sa toile, et c'est l'occasion de s'émerveiller de l'adresse et du coup d'œil déployés par l'insecte pour déposer son fil en spirale régulière, de voir sa patte arrière saisir le fil issu de sa glande, et aller le coller sur un des rayons de la toile. Et recommencer, indéfiniment...
Cette fois, j'arrive après coup pour découvrir un type de toile d'araignée que je n'avais encore jamais vu.
Imaginez une nappe très ténue aux mailles si serrées qu'elle fait penser à de la gaze ou même de la tarlatane. Les cases délimitées par le croisement du fil ont moins d'un millimètre carré. Et le montage est si parfait que l'on y trouve des plages qui semblent faites à la règle.
Généralement cette toile est construite non pas sur un seul plan comme on le voit partout, mais plutôt avec la forme d'une nacelle. Cette dernière est suspendue entre les rameaux voisins par des centaines de fils rectilignes orientés dans toutes les directions de l'espace. Dans le soleil, ces petits fils semblent flotter dans l'espace, et occupent un volume
beaucoup plus important que la toile elle-même.
Voyez plutôt, sur un cycas :
En s'approchant :
Et encore (sur un juniperus) :
Une dernière, presque plate celle-ci :
et en grossissant :
(Photos DCO).
Quelques jours plus tard, je parviens à surprendre la tisserande : c'est une petite araignée grise qui doit atteindre 12 ou 13 mm. Elle a de très longues pattes (ou antennes) dirigées vers l'avant, et sa posture d'attente est étonnante. Elle se recroqueville sur elle-même et ressemble alors à un débris quelconque, de forme irrégulière.
Dans les petites toiles de 3 ou 4 cm de diamètre, l'araignée est à l'échelle, et ne fait que 2 ou 3 millimètres hors tout...
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