Dans un article intitulé géodrilologie, au mois de mars dernier, je vous contai l'histoire aventureuse de mes lombrics commensaux.
Le mois de novembre leur semble favorable aussi pour traiter la terre à leur façon. Je vous rappelle qu'ils l'ingurgitent, y prélèvent les éléments nécessaires à leur survie et la rejettent sous forme de jolis petits granules accolés, qui vont bientôt former de minuscules "cônes de déjections"*, percés d'un trou central.
Voyez comme ils sont actifs après une période de pluie :
Ces petits monticules de terre fine, ces tortillons qui portent le joli nom de turricules, sont un plus pour le sol aride de mon jardin. Ils l'aèrent et combinés avec les déjections restées dans les galeries, ils sont l'équivalent d'un humus généreux. Seulement, la tondeuse va les décapiter et les emporter dans son souffle vers le sac aux déchets verts.
C'est pourquoi j'ai choisi de les écraser, une fois secs afin qu'ils profitent à l'endroit.
Avec le dos d'un râteau, c'est chose aisée...
Excusez-moi, je crois qu'on m'appelle :
— Peux-tu venir, j'ai besoin de toi.
— Désolé, je suis occupé : j'écrase les terricules.
— QUOI???
Le mois de novembre leur semble favorable aussi pour traiter la terre à leur façon. Je vous rappelle qu'ils l'ingurgitent, y prélèvent les éléments nécessaires à leur survie et la rejettent sous forme de jolis petits granules accolés, qui vont bientôt former de minuscules "cônes de déjections"*, percés d'un trou central.
Voyez comme ils sont actifs après une période de pluie :
Ces petits monticules de terre fine, ces tortillons qui portent le joli nom de turricules, sont un plus pour le sol aride de mon jardin. Ils l'aèrent et combinés avec les déjections restées dans les galeries, ils sont l'équivalent d'un humus généreux. Seulement, la tondeuse va les décapiter et les emporter dans son souffle vers le sac aux déchets verts.
C'est pourquoi j'ai choisi de les écraser, une fois secs afin qu'ils profitent à l'endroit.
Avec le dos d'un râteau, c'est chose aisée...
Excusez-moi, je crois qu'on m'appelle :
— Peux-tu venir, j'ai besoin de toi.
— Désolé, je suis occupé : j'écrase les terricules.
— QUOI???
(Photos D.C.O.)
*Le clavier me démangeait, je n'ai pas résisté à l'envie d'utiliser cette expression apprise au lycée, et que je n'avais plus eu l'occasion de dire ou d'écrire...
Un cône de déjection (au singulier), est en réalité la partie finale de la ravine sculptée par l'écoulement des eaux de pluie, dans une falaise. C'est l'endroit le plus bas, où les matériaux détachés par le courant s'éparpillent en prenant une forme ressemblant à une portion de cône.
Évidemment cela n'a rien à voir avec mes petits tortillons.
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