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mardi 22 décembre 2015

Quoi ? Quatre cylindres ? À peine ?...


Les ingénieurs de chez Volvo viennent de créer un moteur qui sort de l’ordinaire. Jugez-en plutôt :
- c’est un 4 cylindres, de 2 litres de cylindrée. Jusque là, rien d’anormal.
- il est boosté par 3 turbos-compresseurs! Qui sont répartis de la façon suivante :
         - les 2 turbos classiques alimentent chacun une paire de cylindres ;
        - et le dernier, qui est électrique, entrera en fonction de façon immédiate, sans le délai qui pénalise les turbos classiques.

 

Le beau High Performance Drive-E Powertrain Concept de Volvo.
On aperçoit sur cette face les deux turbos mécaniques.
(Photo Motorlegend)
 
Les performances de ce moteur sont remarquables, car le “turbo lag“ est totalement supprimé, la turbine électrique permettant une réponse instantanée au coup d’accélérateur.

Et surtout, la puissance obtenue atteint le modique chiffre de 450 CV. Une telle puissance, de 225 CV au litre, n’est pas commune et, de plus, elle ne s’accompagne que de peu d’émissions polluantes.

Tout serait donc parfait dans le plus écologique des mondes, si un petit obstacle ne risquait pas de laisser ce magnifique engin dans les cartons des chercheurs. En effet, pour des raisons commerciales, basées ici sur la psychologie des candidats à l’achat, un moteur de 4 cylindres n’est pas assez prestigieux pour les “super cars“ qui ont généralement besoin d'une telle puissance. Les acheteurs de ces autos aux performances démesurées, ne jurent que par les multicylindres de gros volume.
La mode actuelle qui consiste à diminuer les cylindrées et le nombre de cylindres, si elle ne pénalise pas les ventes de voitures de tourisme — dont le but est généralement utilitaire — ne convient pas aux automobiles de prestige…

On imagine facilement la dame snob de la publicité pour ce 4x4 peu coûteux, devant une de ces autos haut de gamme qui aurait eu la mauvaise fortune d'être équipée de ce moteur :
— Quoi ? Quatre cylindres ? À peine ?...


Documentation Motorlegend.
D'après un article de Vincent Desmont.

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