le blogadoch2

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mardi 29 décembre 2015

Vous avez dit : désinformation...


Les périodes que nous vivons, ponctuées d'horribles attentats, aveugles et injustes, attristent les âmes, inquiètent les consciences, et travaillent les esprits. Chez tous, ces attaques sur notre sol, font naître colère et ressentiment. 

Et, compte tenu de l'origine de leurs auteurs, ces massacres rappellent aussi à d'autres Français les tragiques et douloureux événements qui ont précédé la "décolonisation". Ils remuent les souvenirs de ceux qui les ont vécus il y a un demi-siècle, parce qu'ils sont nés dans les ex-départements d'outre-mer ou les anciennes colonies. Ces contrées sont aujourd'hui instables et appauvries, entièrement soumises à la religion dévoyée de ceux qui veulent nous détruire, ici, dans notre pays.

La désinformation officielle est telle, sur l'époque pendant laquelle la France a créé des pays neufs et modernes là où n'existait qu'un ramassis de tribus moyenâgeuses querelleuses, qu'il me semble nécessaire de proposer en contrepartie, des récits simples et modestes*, mais qui apportent des informations vraies. 

Comme celui que je vous propose maintenant, que j'ai rédigé dans le cadre de ma collaboration avec le Centre de Documentation Historique sur l'Algérie**. Pour l'écrire, je ne me suis pas livré à des compilations ou des recherches dans les bibliothèques, ni demandé d'informations à quiconque. Je n'ai eu qu'à puiser dans mes souvenirs pour raconter ce qu'a été la vie des instituteurs en Kabylie pendant cette période, une période dont la gloire est niée, et l'histoire volontairement déformée par les tenants de la pensée unique.

Le rôle civilisateur des instituteurs en Kabylie, ou plus généralement en Algérie, ou dans les autres colonies, a été considérable. À des populations figées depuis la nuit des temps dans une stérile tradition, ils permirent l’accès à la culture, à une avancée vers une ère nouvelle, plus moderne et plus prometteuse.
Jeunes gens décidés, ils adoptèrent sans calcul ces pays de soleil non encore structurés, et les modelèrent de leurs mains pour les sortir de l’ombre. Pour ce faire, ils mirent en œuvre leur courage et leur détermination, autant que leur savoir et leur dignité.
Le prestige de l’école française, et par suite de la France, qui en est résulté, est à verser à leur crédit.

Fils d’instituteurs, j'ai vécu “de l’intérieur“ une partie de l’épopée de ces pédagogues appliqués, de ces philanthropes généreux, lancés dans une aventure exaltante.
Voici, racontés dans une écriture légère, quelques courts chapitres de l’émouvante histoire de ces pionniers oubliés : cliquer sur Instituteurs en Kabylie

Moins sérieuse, une petite anthologie de quelques jeux en vogue à cette époque est en ligne aussi.
Connaître une société, c’est en comprendre toutes les facettes, en examiner les moindres activités. Celles des enfants est parfois le reflet des préoccupations ou de la mentalité des adultes, car ce sont eux qui les transmettent. 
Comme j'ai passé mon enfance en compagnie de petits Kabyles, je connais bien les jeux pratiqués entre 1935 et 1945.
Ont également marqué ma mémoire, certaines habitudes particulières observées chez les adultes, qui sont pour la première fois racontées et illustrées ici : Jeux et coutumes en Kabylie

Je vous souhaite une bonne et fraîche lecture.

*Lire aussi mon livre "Les couleurs de l'Atlas", dont je parle sur mon blog dans la marge de droite.
**CDHA : www.cdha.fr/

Nota :
Les liens correspondant aux articles cités vous mèneront à des dossiers en pdf qu'il faut télécharger. D'après ma petite expérience parmi mes proches, sur les PC Windows, surveillez le processus de téléchargement, qui permet d'accéder ensuite aux documents. Sur les Mac, normalement, la page s'ouvrira toute seule après le temps du téléchargement.


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