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samedi 1 juillet 2017

Dans mon jardin, 2017

Chaque saison amène son lot de spectacles naturels, qu'ils soient météorologiques ou biologiques, je ne puis résister au désir de tenter de les pérenniser par la photographie. Et à celui de vous les montrer.

La cigale, sans la fourmi

Cette fois, je suis arrivé trop tard pour voir cette cigale s'extraire de son carcan. Elle vient juste de finir d'en sortir son abdomen et, tout de vert vêtue, commence à se "déplier". C'est surtout au niveau de ses ailes que la transformation va avoir lieu.

Photo DCO

Elle restera plusieurs heures collée contre sa vieille carapace de laquelle elle va tirer son premier repas, en aspirant avec sa trompe le liquide brunâtre qui le tapisse.
Lorsque ses ailes auront atteint la perfection et que sa couleur aura viré du vert au beige/gris, elle s'envolera pour une courte destinée.



Son cycle est curieux : la femelle fécondée — attirée par le chant du mâle, seul capable de donner de la voix —  ira bientôt pondre quelques centaines d'œufs sous l'écorce d'une herbacée ou d'un arbre. La ponte se fait par petits paquets, à raison de un tous les centimètres.
Les larves issues de ces œufs descendront vers la terre où elles s'enfonceront pour des années, et s'y nourriront de la sève puisée dans les racines. On parle d'un séjour de 10 à 17 ans.
Un beau jour d'un début de saison chaude, elles sortent de terre en laissant voir un trou de plus d'1 cm de diamètre. Sous l'aspect de pupes, elles grimpent sur un support et  s'y arrêtent. D'une fente de leur dos elles laissent sortir une cigale comme la nôtre, prête à chanter si elle est mâle, à faire l'amour, et à mourir à la fin de l'été.
On comprend mieux pourquoi la cigale ne se préoccupe pas de faire des provisions pour l'hiver...





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